Publiée le par Eric S.
C’est encore raté ! Comme à Villeurbanne, les Martégaux n'ont pas affiché le même visage conquérant qu'à domicile contre Saint-Egrève puis Rodez. Si on savait que la tâche serait compliquée dans le Béarn dans une citadelle quasiment imprenable, "c’est plus nous qui avons perdu le match, que Pau-Nousty qui l’a gagné", insiste Stéphane Clémençon dont vous pouvez retrouver la réaction complète ci-dessous. Des Martégaux qui se seront trop souvent fait prendre en un contre un, pourtant biens en place sur les lancements de jeu Noustysiens. Ou Encore de trop nombreuses pertes de balle, une fois de plus… Sans oublier un arbitrage "maison" dans le money-time. Bref, pas de quoi pouvoir prétendre à la victoire. Si bien que samedi, le MHB sera une nouvelle fois à la relance. Une nouvelle fois contre un leader, puisqu’après Rodez c’est Montpellier qui débarque samedi à Picasso (20h30) A seulement deux points du quatuor de tête, on comprend aisément qu’avec une victoire les partenaires de Pélégri seront toujours dans le coup, eux qui ne pointent qu'à une victoire de ces quatre formations. Mais qu’ensuite, il leur faudra impérativement enfin se montrer tranchants à l’extérieur pour prétendre rester dans le bon wagon dans le haut du classement.
Le débrief du coach, Stéphane Clémençon
"C’est plus nous qui avons perdu le match, que Pau-Nousty qui l’a gagné. On a eu une défense trop studieuse sur les lancements de jeu de nos adversaires qui étaient perdus car nous parvenions à les contrer, ils s'en sont donc remis à du un contre un, sur lequel nous avons manqué de testostérones pour mettre l’impact nécessaire pour les empêcher de passer. En première mi-temps en encaissant 19 buts, avec 12 pertes de balles, c’est aussi trop, beaucoup trop. Un mal qui devient récurrent et qui nous pénalise à l’extérieur pour la deuxième fois. Pour prétendre jouer les premiers rôles, si nous devons gagner à la maison, ce que nous faisons, il faut rapidement débloquer les compteurs loin de chez nous. On a la chance que le championnat reste serré, que personne ne parvient à s’envoler. On a eu deux fois de la chance, mais à force de rater le train, on va finir par rester à quai."
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