Publiée le par Eric S.
Cela se jouera à un petit rien, nous avait dit l'entraîneur martégal la veille de la rencontre ! On s'en serait bien passé, mais on y a bien eu le droit... Après avoir vu ses hommes compter jusqu'à huit longueurs d'avance en première période, pour virer en tête à la pause (16-10), on pensait que sa prédiction allait prendre du plomb dans l'aile. Sauf que le ROC a refusé de lâcher pour revenir dans la partie. Un final digne des scénarios du grand Hitchcock. Un suspense insoutenable, dans un gymnase Picasso au bord de l'asphyxie qui finira par exploser au buzzer avec un court mais si précieux avantage pour nos Martégaux. Un MHB qui s'est repris idéalement après son échec à Villeurbanne, prouvant qu'il peut rivaliser avec les meilleurs. Reste à prouver que ce MHB-là sait aussi voyager pour voir en grand. Cela passe par Pau-Nousty samedi prochain, dans une citadelle souvent imprenable, face à un adversaire qui totalise le même nombre de points au classement. Mais avant de se tourner vers le Béarn, faisons le point sur la dernière rencontre martégale avec le coach:
Le débrief du coach, Stéphane Clémençon
"En première période, on a sans doute réalisé les 30 meilleures minutes depuis bien longtemps, pour parvenir à éteindre le leader. Notre défense était hermétique, notre attaque percutante, notre adversaire sans solution. C'était le match idéal. Sauf qu'après le repos, si on a les munitions pour tuer le match d'entrée de jeu, on vient encore rater cinq ballons d'affilé. Ca nous a fait repenser au match à Villeurbanne, où on a eu les occasions sans réussir à les mettre au fond. Résultat, on donne des munitions à l'adversaire pour qu'il puisse y croire et se relancer. Heureusement que l'on a eu les nerfs solides pour tenir à la fin, à l'image de notre dernière attaque qui amène le péno de la victoire, sur laquelle on a su trouver les intervalles sur un plan de jeu annoncé. Signe que si on s'est fait peur, on n'a pas tremblé, ce qui est positif ! Même si à l'avenir il faudra s'éviter de revivre trop souvent ce genre de scénario. Même si à la fin le bonheur est immense."
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